• black swan

    black swan

     

     

    étrange film qui ne peut se voir hors du contexte publicitaire qui l’accompagne et donc de l’orchestration de ses qualités, partout sans doute en europe le même visage brisé, et pourtant cela frise sans cesse le ridicule le plus total, l’héroïne est sensé être une très bonne danseuse chez un chorégraphe de Big Apple, exigeant, célèbre, mais classique car il s’agit du lac des cygnes et notre héroïne d’une niaiserie étonnante, il est vrai qu’elle vit avec des peluches et une mère dont elle est la réussite déplacée, reproduisant en idiot la situation de la pianiste, bref elle obtient le rôle titre en mordant le maître qui cherche à l’embrasser de force et celui ci va tout faire pour faire apparaître en elle le côté noir de la force ce dont sa névrose semble la protéger, mais il faut compter avec l’intervention d’une rivale mi-réelle mi-supposée par notre danseuse qui développe une paranoïa hébéphrénique complètement hallucinatoire, il est possible que la rivale quand même lui fasse prendre un peu de LSD, bref elle se transforme d’abord en une nymphomane possédée, puis en une meurtrière spéculaire, bref encore elle devient le cygne noir mais comme dans la fantaisie elle en meurt, pourtant il y avait comme une fièvre possible, une un érotisme qui n’avait pas besoin d’être fantastique, toute une sociologie de ce monde de la danse dont la cruauté n’est ici que féerique, le sujet toujours du double de la jouissance aurait pu alors être d’une toute autre efficacité


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