• d un ton lyrico-therroriste adopté naguère en psychanalyse

    d’un ton lyrico-therroriste adopté naguère en psychanalyse

     

    à écouter le lyrisme lacanien il nous revient en mémoire le texte de Derrida “ d’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie” lui même en écho du texte de Kant “ d’un ton grand seigneur adopté naguère en philosophie” , il y est donc question du ton comme signe du texte, donc du paradoxe déjà qui vise la traduction, relever dans le texte grec de Jean la langue araméenne pour réinjecter ça dans le grec avant de la traduire en français, place de l’interprétation donc, jamais achevée sauf au prix d’une sorte de levée du don justement du texte premier, libéré de l’interprétance, opération de dévoilement d’ailleurs qui ne viendrait pas se pétrifier dans la malédiction, pourquoi faudrait il que le dévoilement de la chose soit malheur, n’est ce point au fil de la langue grecque parce qu’il est difficile de ne pas situer dans le dévoilement même celui de l’indécence, pétrification chez Freud, dévoration d’Actéon chez lacan, loin donc de la contemplation du réel, Kant vise quant à lui la nécessaire sérénité , la neutralité de qui vise le vrai, l’universel, il note alors que celui qui se donne des airs annonce pratiquement la fin de la philosophie doublement parce qu’il en ferait commerce, et dans l’intension puisqu’il en est réduit à la mystification, la schwärmerische vision, la vision exaltée visonnaire, celui qui annonce la fin en fait commerce, parole du führer qui crypte et secte, seigneur du secret, séduction herméneutique, hermétique, déjà rajoute Derrida noté à propos des prêtres déchiffreurs de hiéroglyphes, c’est noté par Warburton qui question interprétation délirante en connaissait un rayon, délire de l’interprétation comme désaccord, sortir de l’harmonie du signifiant pour l’airain de majesté, donner de la voix pour être hors de la voix, Kant donc repère le délire du Platon géomètre, merveille mystique de la topologie, cryptopsychanalyse, il faut lire Soler en ce sens, la clinique malgré tout depuis le millerisme, ne pas voir la déesse, seulement la pressentir sous le voile, interdit d’y venir, pas d’avenir, juste le chant des fins, Melman est moral comme ça, nah ist und schwer zy fassen der gott, wo aber gefahr ist, wâchst das rettende auch, proche et difficile à saisir est le dieu, mais où est le danger croît aussi ce qui sauve, le dernier homme, Hôlderlin parle, depuis la lumière loin des prêtres de l’ombre, le veilleur loin des machines de mort, à moins que le veilleur n’ait pas survécu au camp, à moins que se maintienne l’intemporel du verbe, l’accompli ou non derrière l’impératif du temps, etc, etc


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :