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    les nouvelles du jour célèbrent un accord qui réussirait à concilier flexibilité du travail et protection de l’emploi, le remboursement des manoeuvres financières continu à livrer espoir aux spéculateurs, comme quoi l’épisode Pinochet est bien révolu, il n’est pas forcément nécessaire d’assassiner Allende, il suffit de faire confiance à la démocratie, c’est après tout le sujet de ce très beau film qui joue d’un montage habile entre documentaire et fiction pour instituer la fusion de l’histoire dans la publicité, la démocratie se vend comme un feuilleton télévisé, à condition que les néo conservateurs aient déjà abandonné le dictateur qui a fait son temps, l’idée révolutionnaire, le champ culturel de la vérité ne résiste pas à l’arrangement avec la pub, l’analyse du spectacle est le spectacle achevé,ce combat de spots fait dériver l’histoire vers un idéal mièvre, le conformisme le plus ordinaire autour des objets inutiles et thanatiques de la consommation virtualisée, le couple Pinochet-Allende est perdu dans la mémoire, les tueurs sont toujours embusqués mais n’ont raison d’agir directement qu’à l’extrème d’un terrorisme où le religieux stupide a pris la place d’un communiste qui n’a pu mener qu’au pire, Larrain nous porte dans ces couleurs ternes qui font mémoire, notre mémoire effrayée devant ce temps gommé par le vide du temps, et après tout le personnage central porte ce mélange de lucidité et de désespoir qui a la couleur finale du système, la destruction molle du référent


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