• Il y a comme un problème de détail, alors que c’est l’ensemble qui déconne comme si un seul point pouvait libérer la structure

     c’est très lacanien, peut être en tout cas le mat risque de glisser sur sa base, à cause d’une torsion de transport mais tout est rivé

     il faut mettre une pièce sur le côté assez solide, une plaque métallique visée, il vous semble que votre père a un truc comme ça dans son fouillis qui se trouve dans le fond chez un am, il faut entrer par un entrepôt en désordre et traverser une foule de chats dont on dit qu’elle régule son nombre 

    A part ça il y a aussi Zorglub et son onde inhibitrice de la volonté et ses meurtres rituels, œil et peau de visage arraché tête en bas sexe tranche tête coupée sur le capot de la voiture, des cadavres entassés dans des fosses anonymes 

    Et les chefs d’état au service des banques qui organisent le désordre dans l’indifférence des peuples crétinisés par les média qui racontent le mieux au milieu du pire sans aucune conséquence 

    C’est en lisant cette question du point fixe de la garantie dans l Autre que vous revient cette nécessité pour le tueur de prélever un peu de sang pour l’offrir à la madone de la mort 

      


    votre commentaire
  • comptoir cuisine

     

    convient il d’ouvrir une nouvelle rubrique, hédoniste? je ne le pense pas car après tout l’éventuelle jouissance gastronomique est prise dans l’intension du lieu, un prestige nouveau supposant un rêve de ville, il y eut Meriadeck et maintenant la dernière vitrine , le projet déposé sur des êtres réels défaits, l’équilibre entre le projet et le babil des classes dangereuses, l’extérieur est froid et vide, l’ombre de Marine annonce plutôt des bottes, combien de temps encore avant le choc, c’est dans le fond un lieu très petit, improbable, coincé entre un hôtel de luxe qui a perdu son style symétrique au théâtre et une version en réduction d’une épicerie parisienne, les objets sont posés comme décor de tombe, le vin fait oublier un peu les ans, il n’y a même plus de secrets, tout est visible, évident, c’est une variante de soleil vert, aucun trouble puisque le récit exclut l’être, des villas circulent, étrangères aux ruines qu’elles supposent, le naïf d’un récit encore possible même si les fragments sont indécis, cela va même dans le recyclage de la Bourse du travail et les ruptures de ton montrent l’absence, c’est Noël et les décorations ne crèvent pas la nuit 


    votre commentaire
  • biologie politique

     

    il est remarquable de constater comment le développement des sciences de la vie a pu dépasser ses prémisses grossièrement idéologiques pour venir fonder un eugénisme rationnel à la place d’une frénésie brutale et peu logique. Dès lors l’erreur serait de croire que le combat politique soit toujours du côté de fautes de discours. Si un ministre de l’intérieur se permet un dérapage raciste, c’est pour occuper le champ médiatique au même titre que la lutte contre la grippe ou la taxe carbone. Tout ce qui se passe réellement est ailleurs, caché. 

    le triomphe de la génétique statistique a dépassé de loin une simple prise de pouvoir sur l’espace médical comme complémentaire légitime du neuro-cognitivisme, dès lors que c’est l’ensemble des activités humaines qui se trouvent indexées à des vérités nouvelles et absolues. Il n’y a plus de différence entre régulation énergétique mondiale et gestion globale des populations. Le système Un est auto-légitime et impose sa logique.

    On peut certes repérer des propos seconds à l’apparence des dires officiels, tester d’un faux lapsus la réactivité tant du défunt peuple de gauche que de l’extrème droite annexée, répandre la grippe médiatique pour masquer l’incompétence économique ou plutôt la tentative de braquage généralisé des peuples, au service de grands intérêts pharmaceutiques, introduire en plus une taxation supposée verte pour masquer d’autres répartitions comptables,

    Monsanto veut nourrir le monde, c’est exactement ça, qu’il n’y ait plus que lui à le faire

    dans votre intérêt, vous êtes filmé

     

    D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les pays de l’hémisphère Nord ont commandé plus d’un milliard de doses de vaccin contre la grippe A (H1N1) aux laboratoires pharmaceutiques. Lesquels ne devraient pouvoir en fournir, au début de l’automne, qu’une quantité limitée. Pendant que les nations industrialisées multiplient les mesures préventives susceptibles de limiter l’impact économique et sanitaire d’un virus certes très contagieux mais — pour le moment — peu létal, des voix s’élèvent pour dénoncer un emballement politico-médiatique. Il est impossible de traiter du risque comme d’une réalité objective. Les grandes peurs — de la technologie, de l’étranger, du terroriste, de la maladie... — se multiplient, parfois attisées par qui y trouve son compte. Car, des services de sécurité à l’industrie pharmaceutique, l’anxiété est un marché. Au fond, la panique suscitée par la grippe tend un miroir aux sociétés. S’y reflètent les intérêts, les fantasmes et l’ombre d’une régression obscurantiste qui prête aux scientifiques de noirs desseins. Tout tourne, dès lors, autour de cette question : comment réduire le risque en amont pour échapper à l’angoisse permanente ?

    lors de son apparition au Mexique, fin avril 2009, les media ont largement indiqué que la durée d’incubation de la maladie était d’environ 3 jours, _ce qui suppose qu’au maximum

            8 jours avant l’apparition du 1er cas, cette maladie était totalement inconnue au Mexique

            Or, près de 2 mois avant l’apparition de cette maladie, un communiqué de presse du 9 mars 2009 (AFP), lors de la visite de Monsieur SARKOZY au Mexique, nous indique : « Sanofi-Aventis annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros. »

            Les commentateurs précisent alors : « …La nouvelle usine de Sanofi-Pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à Sanofi-Pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique, dans l’éventualité où une pandémie de grippe humaine vienne à être déclarée et une fois la souche de virus grippal pandémique identifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). »


    votre commentaire
  • La voce della luna 

     

    Sec est le cœur des élémentaires,

     juste cette sorte d’inscription mécanique qui poursuit un but de plus en plus inconsistant mais volumineux, 

     maintenant que la matérialité du livre atteste que les deux pistes et d’un livropoetique s’essouffle et que l’expo prend des allures décoratives

    Le schizo rêve d'une femme qui lui préfère le docteur qui lui essaie de s’occuper du préfet parano distant de sa compagne et de tout le monde sauf du poète de la lune que ses frères cherchent à capturer tandis que son ami reste sur le toit à regarder au loin de façon à ne pas trop retrouver et un appart vide par sa nymphomane et le réel tout aussi stupide et peuplé de fous

     d’ailleurs il est déjà dans la pièce vide de l’enfance du schizo qui cherche à comprendre les voix qui viennent des puits dans leur ponctuation énigmatique qu’il ne sait pas combler comme son ami parano qui a plus de expérience etc etc

    Les oiseaux chantent et l’ombre frêle s’efface peu à peu dans le lointain des arbres lunaires


    votre commentaire
  • the island

     

    Michael Bay est l’auteur d’un certain nombre d’opus qui ciblent déjà transformers 3, transformers 2, transformers 1, bad boys 2, pearl harbor, armageddon,  bad boy 1, rock, donc pas vraiment du côté du cinéphile, Scarlett Johansson a une filmographie variable, a zombie’s lament, iron man 2, le dahlia noir de de palma, scoop de woody allen, la jeune fille à la perle de peter webber, lost in translation de sofia coppola,  donc la film américain indifférent aux genres, à la notion d’auteur, vous mélangez tout ça avec une histoire de clones et vous avez ce film inégal, agité, qui joue sur des effets spéciaux sans fin dans les scènes de poursuite, l’effondrement du centre, mais qui raconte un truc curieux, les riches américains se sont fais fabriquer des clones pour réparer leurs organes usés, mais ces clones qui au début étaient  des masses organiques inertes sont en fait éveillées sinon les organes dégénèrent , de sorte que ça se complique malgré un conditionnement robotique et une capture volontaire (quand on a besoin d’un corps, l’élu doit partir dans une île paradis), l’usine à viande utilise toute une série d’agents parfaitement indifférents à la boucherie qui s’opère, sauf un qui aide un clone qui comprend d’autant plus vide qu’il découvre l’amour pourtant annulé de l’éducation, bref il retrouve son double qui le trahit pour pas perdre sa viande mais meurt par erreur, tout se termine bien et fini en image new âge, ce qui fait  passer peut être les images de dissection et de chambres à gaz, bien sûr le grand méchant est tué mais le système qui a produit ce truc intact

    hors de cet aspect moral, il convient de noter que la question cinema ne peut s’aborder ni du point de vue de l’auteur, ni du sujet, mais d’avantage depuis le producteur, l’acteur, le chef opérateur, la musique, ce serait pour des séquences cinecure sans fin d’autres modalités de lecture


    votre commentaire