• smokin aces 2

     

    Walter Weed est un modeste agent du FBI, de ceux qui reste confiner dans un bureau. Enfin, jusqu'au jour où le Bureau découvre qu'un complot s'organise pour le tuer. Dégénérés, psychotiques, assassins sont envoyés, par un mystérieux Hal Leuco. A la clé, une énorme prime...finalement le chassé est un chasseur qui semble vouloir butter tous les méchants qui étaient ses complices pour détruire l’empire américain, une sorte de Tarantino sinistre où le psychopathe héros est une surenchère de pire en pire , vulgarité du mal ordinaire et formatage de chacun à cet ordinaire


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  • Raison d’état

    La confusion incessante des temps brouille l’enquête principale, le fils forcé est finalement le démonte pneu d’un père trop puissant et trop malin qui perd sa vie à espionner, on apprend à l’occasion comment se construisent les services secrets américains, un film secret se déchiffre où finit par surgir la vérité du père, la fille espionne petite financée y meurt, derrière des histoires russes qui pourraient sembler lointaines mais heureusement il y a Poutine , etc etc


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  • Platoon

     

    ce formidable film d’Oliver Stone est à la fois une tentative d’exorcisme du metteur en scène pour lui même et pour les USA et un récit d’initiation au réel de la guerre. Le héros idéaliste se trouve pris dans une lutte à mort entre deux hommes qui agissent selon des faces du réalisme guerrière, selon que la guerre est supposée totale ou non; cette question porte bien sûr sur la question des populations civiles plus ou moins favorables au Vietcong. La camera nous embarque aussitôt dans un quotidien de boue et de sang, sans aucun répit et dont de manière à bousculer, comme pour le héros, les convictions de justice que l’on peut avoir loin de la réalité. Les leçons qui ici ne sont pas du tout épiques sont dans le fond sinistres, la lutte à mort y apparaît comme un principe absolu, la guerre n’étant que le prétexte au dévoilement des modalités de cette jouissance. Le trio Taylor Elias Barnes continue à occuper les consciences comme cet RSI dont le parlêtre est tissé. les limites du subjectif avant que ne s’ouvre le jeu des bêtes.


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  • Marius et Jeannette

     

    Le film de Robert Guédiguian  pourrait s’entendre comme une comédie sur fond de ruines, entre des engins qui bouffent les murs de la cimenterie et la scène finale où les personnages dansent sur un espace gris libéré par ces mêmes machines . Ici on rit beaucoup dans cette proximité brechtienne chaleureuse où des micro logis imposent une proximité de tous à tous, où les histoires de cœur viennent croiser l’Histoire qui a trouvé un lieu d’énonciation en ce port de l’Estaque où l’accent se souvient aussi de la déportation des communistes, cet idéal assassiné qui ne laisse rien que le retour incessant du fascisme comme horizon pratique . Oui on rit beaucoup de cette truculence, de cette tendresse, de cette vérité des discours , véritable fossile du social .


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  • the body

     

    il est possible que ce film soit assez nul bien que la question de la non résurrection ne soit pas négligeable, cette matérialité du corps réduisant l ‘esprit au vide, ceci voudrait donc pour le champ  associatif qu’offre le thème puisqu'aussitôt l’espace ouvert par ce signifiant se promène entre le supplice de la tombe,  à moins que ce ne soit el cuerpo, ou une histoire de vampire autre thème convergent , pas très différent dans l’imaginaire avec une histoire plus sérieuse de bouleaux, invasion of the body snarchers, vous êtes dans ce moment indistinct où les choses s’annulent l’une l’autre, et où les efforts répétés de sortit une main de la boue sont réduits à néant, impossible d’émerger d’un moment originaire qui fixe les limites de l’entreprise, mieux qui enferme cette entreprise dans une conscience de situation, les murs sont fermement  installés autour , très hauts, d’une substance certaine et pourtant transparente, vous croyez voir l’horizon


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